de 3 à 6 ans.
Ne pas lire « o », jouer avec l'enfant l'émerveillement « o ».
Pour aider leurs reconnaissances, les mots sont placés à côté de leur dessin.
Sobriété des dessins, des couleurs et des textes.
Pourquoi cette collection BD'alphabet ?
Comme pour les collections BD’imagier et BDicoville ! Pour le plaisir de lire une histoire à un enfant, celui d’observer son émerveillement, celui d’entamer une discussion avec un être pétillant d’intelligence, celui de rire... Mais c’est aussi...
Déchiffrer dès le plus jeune âge
Dans le cadre de l'opération « enthousiasme orthographique », la collection BD’alphabet s’adresse aux plus jeunes (à partir de 3 ans). Le concept de BD’alphabet est né de discussions avec des orthophonistes (dont Delphine Hammel et Ludivine Ginions). Pour ce très jeune âge, on ne parle pas d’« orthographe » mais de déchiffrage et d’encodage. Les résultats d'études indiquent que déchiffrer précocement le code orthographique prépare plus efficacement l'enfant à la lecture et à l'écriture (travail de Roland Goigoux et son équipe, voir « lire et écrire » sur le site de l’Ifé). Avec ses 1000 nouvelles connexions neuronales chaque seconde (les neuroscientifiques ont compté !), un enfant de 3 ans est largement capable de faire la relation entre une lettre, le graphème et le son qui lui est associé, le phonème (travaux de la chercheuse Dehaene Lambertz). Céline Alvarez le confirme in situ au cours de son expérience à la maternelle de Gennevilliers. Son enseignement de la correspondance entre sons et lettres (entre autre) est si efficace que ses élèves de 3e année de maternelle sont des lecteurs autonomes (« Les lois naturelles de l’enfant » 2016).
Faire du déchiffrage sans le savoir et en s’amusant.
Riches de ces connaissances, nous avons imaginé la collection BD’alphabet avec l’objectif de mettre de l’enthousiasme et du jeu dans l’apprentissage du codage des mots. Au lieu de seulement apprendre à l’enfant que la lettre « a » se prononce « a », nous l’invitons, comme dans un cours de théâtre, à être acteur : à jouer la joie « a », à jouer l’émerveillement « o », à jouer l’hésitation « e ». Ce livre devenant en quelque sorte un livret de théâtre-BD. Après une ou deux lectures encadrées par un adulte, l’enfant est autonome et peu jouer son texte, mettre le ton, faire l’« acteur ». Il peut ainsi commencer, sans le savoir, à construire son cerveau orthographique.
Retrouver facilement les mots dans le texte pour favoriser l’autonomie de lecture.
Un autre concept novateur de cette BD est de rapprocher le texte narratif des illustrations. Dans l’exemple ci-contre, le mot âne est à côté du dessin de l’âne, le mot Michipie à coté du dessin de Michipie, etc. C’est un moyen de permettre à l’enfant de retrouver les mots en autonomie. Vous remarquerez aussi, que d’une page à l’autre, les mots sont répétés (de la page 15 à 27, il y a 17 phrases très courtes ; le mot « coffre » est rencontré 7 fois). Ces répétitions ont pour but d’aider l’enfant à reconnaitre et mémoriser le mot, d’autant plus que certaines lettres sont en couleur…
Des lettres « opaques » en couleur
Les chercheurs parlent d'une orthographe « opaque » ou transparente. Une orthographe est « opaque » si certaines de ses lettres s'écrivent mais ne s'entendent pas. Par exemple le mot « outil » à une lettre opaque « l », le reste du mot est transparent.
L'idée, très simple, a été de mettre en couleur les lettres opaques dans les 3 collections de BD’orthographe. Cette mise en lumière des lettres permettra une meilleure mémorisation de l'opacité. Nous proposons à l’enfant, dès le plus jeune âge, alors que son cerveau est en pleine construction neuronale (la plasticité cérébrale), de repérer (consciemment ou inconsciemment) la difficulté.
« Coffre », plutôt que coffre, « âne » plutôt que âne, etc.
L'idée, très simple, a été de mettre en couleur les lettres opaques dans les 3 collections de BD’orthographe. Cette mise en lumière des lettres permettra une meilleure mémorisation de l'opacité. Nous proposons à l’enfant, dès le plus jeune âge, alors que son cerveau est en pleine construction neuronale (la plasticité cérébrale), de repérer (consciemment ou inconsciemment) la difficulté.
« Coffre », plutôt que coffre, « âne » plutôt que âne, etc.
La sobriété demandée par les orthophonistes.
À la demande des orthophonistes, le dessin des personnages, les décors et les couleurs sont sobres pour mettre en avant la graphie des lettres. En situation de déchiffrage des lettres, cette approche est intéressante, tant pour l’enfant « dit » normal, que pour l’enfant pas encore diagnostiqué « dys » (dyslexique, dysphasique, dyspraxique…). Le but de l’opération « enthousiasme orthographique » étant, soyons ambitieux, d’anticiper et de faire disparaitre les problèmes de dysorthographie car les fondations de l’orthographe auront été construites efficacement dans le cerveau de l’enfant.
La toute première BD en autonomie.
Enfin, ce sera certainement la première BD que l’enfant de 3 ans lira en autonomie. BD’alphabet est un livre qui respecte les codes de la Bande Dessinée (à la Scott Mc Cloud, auteur qui, dans L’Art Invisible, parle de la BD en BD.). Des cases, des bulles et un enchaînement d’actions qui permettent à l’enfant de comprendre l’histoire et même de lire les textes : « a » une carte au trésor, « o » un arc en ciel, « e » que faut-il faire ? « u » l’âne avance !
Dès l’album n°2, un nuage déjanté et l’inspecteur Dix (étourdi mais tellement intelligent !) vous feront découvrir un autre concept (sur les consonnes) qui permettra à l’enfant d’acquérir encore plus d’autonomie dans, ce que les chercheurs du domaine nomment, le déchiffrage.
Alors, vivement la suite !
De l'action...
...encore de l'action
La grosse voix de Pop.
Dans le trésor, des lettres...
...les lettres sont les trésors de notre langue.
Et à la fin, l'enfant peut suivre avec son doigt les empreintes de l'oiseau...